Le pouvoir du peuple ou plutôt l'autorité du peuple... telle est la définition de la démocratie.

Comment le peuple peut-il jouer de son autorité s'il n'est pas informé ?... ou pire, s'il est désinformé...

Et comment peut-il s'informer si on lui accorde une partie de l'information les jours et les heures où il n'est pas disponible ?

C'est cette question que nous allons soulever aujourd'hui. En maintenant, bien-sûr, le suspens pour les questions bonus et subsidiaires de la semaine dernière.

Pour cela, prenons un exemple au cœur de la vraie actualité Commingeoise à Razeceuillé.

Grâce au journal que vous tenez entre les mains, une information jusqu'alors cachée a pu voir le jour et une erreur MONUMENTALE évitée...

Oui le relais du PICON est notre autre monument Commingeois, après le Cagire bien sûr.

Une décision a donc failli être prise en catimini lors du dernier conseil municipal auxquels étaient conviés dans mon dernier article tous ceux qui voulaient être informés.

Les Razecueillois présents sont reconnaissants au journal pour cette révélation.

Heureusement, les personnes présentes autour de la table du conseil municipal ont semble-t-il pris conscience de la gravité du sujet, et ont décidé de botter en touche, mais quelle touche ? 

Celle de la démocratie.... ou celle de l'autocratie masquée ???

Une réunion publique a été proposée nous as-t-on dit le 19 février 2015 à 14h00...

Espérons que vous ne faites pas partie des citoyens qui payent des impôts par votre travail pour financer la démocratie... car avec 150 résidents secondaires majoritairement estivants sur la commune, combien sont ceux, qui pourront se déplacer pour écouter la douce voix de l'acheteur TDF qui viendra prêcher la bonne parole du progrès sur le site du PICON...

Progrès qui, on le verra plus tard, n'est que le coté très brillant de la médaille, progrès futile que les générations futures et nous-même paieront de : leur santé, leur LIBERTE et bien sûr au passage de leur porte-monnaie... ça c'est le côté obscur de la médaille.

Si vous voulez assister à cette bénédiction PSEUDO-démocratique, mais surtout libéralo-ASSERVISSANTE, vous êtes les bienvenus, mais pensez à prévenir votre employeur suffisamment à l'avance en arguant un cas de force majeure pour : un dossier de santé publique mais surtout un dossier de sauvetage de la ...

SOUVERAINETE

COMMUNALE, CANTONALE ET ...      

NATIONALE ...

Signé ...

Le Chêne un jour dit au roseau :

Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;

Un Roitelet  pour vous est un pesant fardeau.

      Le moindre vent qui d'aventure

      Fait rider la face de l'eau,

Vous oblige à baisser la tête :

Cependant que mon front, au Caucase pareil,

Non content d'arrêter les rayons du soleil,

Brave l'effort de la tempête.

Tout vous est aquilon ; tout me semble zéphir.

Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage

Dont je couvre le voisinage,

Vous n'auriez pas tant à souffrir :

Je vous défendrais de l'orage ;

Mais vous naissez le plus souvent

Sur les humides bords des Royaumes du vent. 

La Nature envers vous me semble bien injuste.

 Votre compassion, lui répondit l'Arbuste ,

Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.

     Les vents me sont moins qu'à vous redoutables. 

Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici

            Contre leurs coups épouvantables

            Résisté sans courber le dos ;

Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots,

Du bout de l'horizon accourt avec furie

            Le plus terrible des enfants

Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs.

L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.

Le vent redouble ses efforts,

Et fait si bien qu'il déracine

Celui de qui la tête au ciel était voisine,

Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.